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Piscine au sel ou au chlore : quel est le plus respectueux de l’environnement ?

Lorsqu’on choisit le mode de traitement de l’eau pour sa piscine, la première question qui se pose est souvent : chlore ou sel ?

Deux solutions largement répandues, efficaces toutes les deux… mais pas équivalentes quand on s’intéresse à l’impact environnemental. Si vous cherchez à limiter votre empreinte écologique, il est important de bien comprendre les différences entre ces deux traitements.

Voici un tour d’horizon clair, sans idées reçues, pour vous aider à faire le bon choix selon vos priorités.

Le chlore, une efficacité connue… mais des limites écologiques

Le chlore est le désinfectant le plus utilisé dans les piscines. Il est redoutable contre les bactéries, les virus et les algues. Mais c’est aussi un produit chimique, parfois irritant pour la peau, les yeux et les voies respiratoires, surtout s’il est mal dosé ou si l’eau n’est pas bien équilibrée.

D’un point de vue environnemental, le chlore pose deux problèmes principaux. D’abord, il nécessite une production industrielle et un transport régulier, donc une empreinte carbone non négligeable. Ensuite, lors des lavages de filtres ou des renouvellements d’eau, il est rejeté dans l’environnement, ce qui peut avoir un impact sur les nappes phréatiques ou les réseaux d’assainissement.

Bien dosé et utilisé de façon raisonnée, il reste une solution valable, mais pas la plus douce pour l’écosystème.

Le sel, une alternative plus douce… mais pas totalement neutre

La piscine au sel repose sur un système d’électrolyse : le sel ajouté à l’eau est transformé, grâce à un courant électrique, en chlore naturel. Ce chlore désinfecte l’eau, puis redevient sel, et ainsi de suite. Le grand avantage, c’est que le processus est automatisé, plus stable, et qu’on évite l’ajout direct de produits chimiques.

D’un point de vue écologique, l’électrolyse permet de réduire les transports et emballages, car on ne manipule pas de galets ou de bidons de chlore. De plus, les concentrations sont souvent plus faibles et plus régulières, ce qui limite les pics polluants.

Cependant, il ne faut pas oublier que ce traitement utilise de l’électricité, et que le sel rejeté lors des contre-lavages peut poser problème dans les zones sensibles. Il ne s’agit donc pas d’une solution parfaitement neutre, mais d’un compromis plus respectueux dans la majorité des cas.

Et côté confort d’usage ?

Pour l’utilisateur, la différence est souvent nette. L’eau traitée par électrolyse au sel est moins irritante, sans odeur désagréable, et bien plus douce pour la peau et les yeux. C’est un vrai confort au quotidien, surtout pour les enfants ou les personnes sensibles.

Ce traitement convient aussi très bien aux mini piscines, où l’équilibre de l’eau évolue rapidement. Le système permet d’ajuster automatiquement la production de désinfectant selon la température et l’utilisation.

Le verdict : sel ou chlore ?

D’un point de vue strictement écologique, la piscine au sel avec électrolyse s’en sort généralement mieux que le chlore traditionnel. Moins de produits chimiques à manipuler, moins de transport, un fonctionnement plus autonome et des doses plus maîtrisées.

Mais pour aller plus loin, d’autres alternatives comme l’oxygène actif ou les traitements UV peuvent encore réduire l’impact environnemental, à condition qu’ils soient bien dimensionnés et bien entretenus.

Le choix dépend donc aussi de votre usage, de votre budget, et de vos priorités entre confort, simplicité et durabilité.

Vous vous interrogez sur le système de traitement le plus adapté à votre piscine ?

Que vous partiez de zéro ou que vous envisagiez une conversion vers un mode plus doux, nous pouvons vous guider dans vos choix, en tenant compte à la fois de vos attentes, de votre installation actuelle et de vos convictions environnementales.